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 Sigur, le Septième Champion

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AuteurMessage
Sigur

Sigur
Septième Champion

MISSIVE ENVOYÉES : 4


Sigur, le Septième Champion Vide
MessageSujet: Sigur, le Septième Champion   Sigur, le Septième Champion Icon_minitimeLun 30 Jan - 20:36

Sigur Sovereign, le Septième Champion




Image de votre personnage 200*300

• Nom & Prénom :
Sigur Sovereign
• Age :
Supposé entre 30 et 40
• Race :
Humain
• Camp :

• Titre :
Le Septième Champion ou, le Chapelier des Guildes
• Réputation :
Connu pour être le champion du septième tournoi, avec la notoriété correspondante. Sous son masque il est plus connu comme un traqueur notable des membres des guildes

Physique

Grand de presque deux mètres, vêtu de milles couleurs, surgissant du blizzard, déchaîné, ses lames à la main, il virevolte, pare, tranche, esquive et perse. Répandant sang et mort sur son passage il est étonnamment agile pour sa grande taille. D'une stature presque colossale il domine son monde d'un regard empreint d'une nette lueur de folie, le poussant à alterner entre une parfaite tenue et une incontrôlable frénésie. Son masque, blanc, savamment marqué de quelques traces de sang, lui donne un air irréel quand le brouillard envahi les ruelles d'Archeus. Son couvre-chef, usé à la corde, semble tout juste suffire à contenir la crinière châtain qui en déborde. Son visage est marqué par les nuits blanches passées à se morfondre dans le noir, terrifié, marqué par les innombrables rixes au cours des ans. Un visage dur mais pas inexpressif pour autant, puisqu'il sait sourire, grimacer, aimer et haïr. On raconte même qu'il saurait pleurer.


Caractère

Melancolia, amnesia et insomnia. Trois sœurs aux incroyables talents qui se relaient sans relâche au chevet d'un fou. Atteint tout à la fois par le mercure de ses chapeaux et la douleur de son passé Sigur n'a plus de la raison que la notion. Il se sent mieux dans les émotions brutes, quitte à sombrer dans la folie. L'alcool ayant été un refuge pour noyer ses peurs et ses doutes il a apporté au jeu ses règles, tant par l’addiction que par le déséquilibre mental. Le Chapelier d'Archeus est connu pour ses sautes d'humeur à l'encontre de toute personne contrevenant à ce qu'il appelle les Sept Principes, soit des règles qu'il a définit lui-même et qui font de la plupart des membres de guilde des hors-la-loi. Ces phases dangereuses mises à part il apprécie de venir en aide aux démunis et de protéger ceux qui se battent pour survivre mais qui ne sont pas assez fort. Il laisse par contre mourir sans remord aucun ceux qui attendent la mort sans oser réagir, se contentant de prier une quelconque divinité. Le Premier principe n'est-il d'ailleurs pas "N'attends d'aide que de toi-même."



Histoire



Courir. Pour la survie.

Fuir, aussi loin que possible.

Le mur de l'arène est là, immense et infranchissable. Le guerrier de la Lame de Thor est juste dans son dos, arme flamboyante brandie, ailes déployées. C'est comme si la mort marchait sur lui.

La terreur. Elle lui a tenu les tripes tout au long de la préparation du combati. Mais là elle est plus forte que jamais. Il a appris à craindre, à respecter ces humains qui sont la seule véritable fierté qu'il puisse avoir d'Archeus, de sa cité. Mais il doit pourtant le tuer ou mourir. Ses deux glaives à la ceinture il tente de fuir, de trouver une solution, un échappatoire. Pourtant il n'a aucun espoir de semer son poursuivant, encore moins de s'échapper. Le public commence à le huer. Il doit faire face et se battre, quitte à mourir ou à tuer.

Sensation d'apesanteur. Voir le sol défiler à toute vitesse sous ses pieds. S'écraser lamentablement sur le sol. Voir ses glaives voler au loin. L'ange mortel qui s'élève dans le ciel, lame flamboyante brandie au firmament. Les flammes qui éclairent son visage et son armure dans le crépuscule...

Déclic. Deux failles, aux aisselles, comme pour toute armure lourde. Et une autre ombre à la gorge.

Roulade. Esquive. Le son du métal qui fend la terre, la roche, le sol de l'arène. Se relever avant qu'il n'ai dégagé son estramaçon. Raidir les doigts de la main tout en passant sur son flanc. Frapper un coup sec à l'aine de sa main gantée de cuir et phalangée de métal. Ankylose temporaire, handicap suffisant pour aller récupérer sa première arme en le contournant.

Deux autres failles, derrière les genoux. Certainement une autre au creux des coudes. A confirmer.

Crissement caractéristique du métal contre le roc. La lame est dégagée. Il n'y a plus que quelques secondes avant de se faire rattraper. Il faut réussir à éviter l'attaque... Comment ?

Une gigantesque ombre recouvre le sol.

...

Dieux, l'OMBRE !

Rouler au sol en se jetant sur le glaive. Sentir la main qui frôle la nuque. Saisir l'arme, se redresser, un genou à terre, dévier l'immense arme enflammée, accompagner son mouvement. Mouvement du poignet, déséquilibre. Là ! Pulsion. Choc, cuir contre métal. La poussée est suffisante. L'ange chancelle, tente de s'envoler. Son coup d'aile maladroit l'envoie s'écraser au sol deux mètres plus loin.

Reculer d'un pas, laisser sa joie jaillir. Laisser le rire, dément, sortir. L'ange si lourdement armé, renversé par une ruse de paysan, une passe de roublard ! Le public est silencieux tandis que s'éteint l'hilarité dans ma gorge. Je suis Sigur Sovereign, fils de mon père et héritier de mes ancêtres, peu vous importe leurs noms. Chapelier d'Archeus j'ai décidé de venir tenter ma chance au Septième Tournoi. Fou ? Oui, sûrement. Mais après tout le mercure me tuera avant les guildes, qui m'auront avant la guerre. Alors autant devancer le mercure avec le Tournoi et aller aussi loin que possible. La mort est dit-on une incomparable amante. Je ne la crains pas, j'attendrais presque sa venue. Tout ce dont j'ai peur c'est de souffrir.

Autant se bouger pour éviter ça alors, pas vrai ?

Je regarde la Lame de Thor se relever avec difficulté, je compte soigneusement les secondes qu'il lui faut pour reprendre son souffle et se remettre debout. Il me faudra mon second glaive pour avoir une chance de venir à bout de lui. Je n'ai aucune envie d'aller m'empaler sur sa magnifique épée et je ne pourrai pas le désarmer avec une seule arme. Je DOIS récupérer mon second glaive. Et vite. Parce que je m'épuiserai plus vite que ce tas de métal fourré de magie. Je ne suis qu'un chapelier, malgré l'enseignement de mes pairs et de mon père.

Je prend un malin plaisir à le balader plusieurs fois quelques minutes, l'amenant à faire des erreurs, à voir de nouvelles failles. Il s'appliquait pourtant à former un infranchissable rempart entre mon autre arme et moi. J'allais devoir ruser.

La peste soit de ces corniauds pensant. Il avait dû réaliser que sa seule chance de survie tenait à ce que je ne soit pas totalement armé. Soudain une idée me vint. Pas plus folle que les autres elle avait le mérite de l'inédit, et donc d'une potentielle surprise pour mon compagnon de jeu. Je saisis une épingle fichée dans la doublure de ma veste, une longue épingle décorée d'une tête de chat.

Courir. Courir comme un dératé vers le rempart d'acier et de flammes. Voir venir son coup comme chacun des précédents, se laisser glisser sur le sol gelé, esquivant de justesse la frappe mortelle. Dévier la lame avec le glaive, de la main gauche. De la droite, la plus ferme et la plus habile, planter l'épingle dans l'articulation du genoux, juste dans la faille de l'armure et des vêtements. Finir de glisser, se relever tant bien que mal avec l'élan tandis que l'ange met genou à terre dans mon dos. Le second glaive est là. Ma victoire avec. Plonger dessus, le saisir, rouler, se relever, face à mon adversaire. Il lutte pour se redresser. Brandir mes armes avec un cri de défi. Défier la foule de me huer encore. Défier ces gens venus se repaître de la souffrance de Ceux-qui-meurent-sur-le-sable de douter encore de mes chances de victoire. Cette fois-ci c'est une acclamation qui m'accueille. Un rugissement d'approbation à nulle autre pareille.

Mon vis-à-vis se relève enfin. Il a mon épingle à la main. Une main d'acier. Il la brise net. Un cadeau. Réduit à deux bouts de métal tordus dans la terre gelée de l'arène la plus sanglante, cruelle et célèbre de Frözen.

Soit.

Une de perdue, autant de retrouvée. Je lui signifie que son intimidation m'importe peu en faisant tournoyer habilement mes armes. Chacun son truc. Lui il écrase, moi j'encrasse et j'enraye, comme un grain de sable ou un caillot de graisse dans un mécanisme d'horlogerie.

Le dernier ballet commence. Si j'avais su ce à quoi il me mènerait, l'aurais-je ainsi engagé ? Oui, sûrement. Ne serait-ce que pour l'adrénaline qui se dégage de tels instants, cette grisante sensation de plénitude quand vous dansez, lames à la main, dernière valse en l'honneur de la mort.

Je me suis lancé. Pendant ce qui m'a semblé une éternité j'ai tournoyé, esquivé, feinté. J'ai caresser l'armure de mon adversaire du fil de mes lames, me jouant autant de sa force et de sa puissance, profitant de sa relative lenteur, jouant de mon allonge et de mon insoupçonnée agilité. Peut de gens se doute que quelqu'un d'aussi grand et largement bâti que moi puisse être si agile et endurant. Pourtant j'ai déjà épuisé maints marauds, badauds, passants et inconvenants au jeu subtil des jambes et du corps, de l'équilibre et de l'endurance.

J'espère simplement que cela suffira avec cet être hors du commun. Un bien valeureux adversaire en vérité, je regrette devoir tuer cet homme. Je doute qu'il accepte la reddition pacifique. Il ne m'a pourtant rien fait le pauvre. Quoiqu'en parlant de pauvre je le suis sûrement plus que lui. Il m'a suffit de voir ses armoiries pour deviner son origine noble. Noble les miens le furent, mais la famille Sovereign n'a depuis longtemps plus que de célébrité pour ses chapeaux de convenances ou d'usage, ses masques de bal, œuvres uniques et richement décorées. Son nom n'est plus qu'un vague écho dans le cœur d'Archeus, tandis que la cité des Alchimistes s'enlise à mesure que croissent les guildes.

Un faux pas.

Enfin.

Aller comme pour dévier sa lame. La bloquer des deux miennes, tourner, tordre, son poignet engoncé de métal, rigide, qui ne peut suivre. La tenue qui se relâche. Maintenant !

L'épée enflammée s'envole et va se ficher dans le sol, deux mètres plus loin. Son regard est attiré irrésistiblement par cette lueur qui s'éloigne. Moi je suis concentré sur lui. Je le frappe violemment aux côtes du plat de mes lames. Je sais que mon petit tranchant de mauvaise qualité n'a aucune chance contre son acier feuilleté. Mais au moins je lui coupe le souffle. Contourner, coup de genou derrière le sien, l'affaibli, le blessé. Genou à terre il est vulnérable. Je frappe de mes deux pommeaux sur sa tempe. Son heaume s'envole tandis qu'il s'écrase sur le flanc, au sol, assommé. Je n'ai plus qu'à lui trancher la...

Mercure Infernal !

Une femme. Ce bougre en armure, ce forcené emplumé, cette brute à l'épée enflammée, était une femme. Comment voulez-vous tuer une femme sans défense de sang-froid. Et même en admettant qu'elle ai été armée il y a un instant, là elle était couchée sur le flanc, assommée, quelques gouttes de sang perlant à la commissure des lèvres. Je me suis sentis chuter, sombrer dans un vide colossal, un gouffre sans fond. Lentement je me suis détaché des bruits alentours, des clameurs de la foule qui m'exhortaient à tuer. Je réalisais alors le poids de ma décision. Notre duel était le premier du Tournoi et je pouvais choisir de l'ouvrir sous le signe du sang ou sous celui de la pitié. Elle ouvrit les yeux et me regarda. J'ai lu l'insidieuse terreur dans l'azur de ses iris. La supplique muette de cet ange qui avait failli.

Quelque chose au cœur même de ma folie naissante se brisa. Il me fallait garder contenance, lui prendre, au moins symboliquement, la vie. Je me penchais sur elle et détachait le fourreau de sa fameuse épée, avant de faire signe aux guérisseurs de venir la chercher pour l'amener hors de l'arène, la soigner. Pour ma part je rengainais mes armes et, l'étui de cuir et de métal à la main, j'allais chercher l'épée flamboyante. Le public murmurait autour de moi, conspuait, se demandant bien pourquoi j'avais laissé la vie sauve à un si redoutable adversaire. Quand j'arrachais la lame à la glace et à la boue, quand je la brandissais, lourde et meurtrière, trophée de mon combat, ils m'acclamèrent. Je venais de montrer que j'étais capable de gagner, de vaincre. Et je venais de montrer que j'étais assez fort pour le faire sans avoir besoin de tuer.

Ce simple état de fait, cette simple démonstration, était au cœur de l'arène le plus grand défi qu'on puisse lancer. Et pour peu que je survive aux combats à venir, je pourrai me vanter de l'avoir fait lors du combat d'ouverture.


Phases éliminatoires obligent, je disposais de ma semaine pour me reposer avant mon prochain combat. J'en ai profité. Non seulement pour écrire enfin aux miens, puisque j'ai quitté la chapellerie sans mot dire, au milieu de la nuit. Je ne m'attends pas à ce que qui que ce soit se déplace, ils ont sûrement trop de travail là-bas, surtout avec ma défection. Mais leur dire au moins que je suis encore en vie, malgré mon premier combat du tournoi, me semble opportun et adapté. J'ai gardé l'épée, je me suis exercé avec de longues heures durant, sur des mannequins et des poteaux. Quelque chose bloquait dans le maniement de cette foutu arme, quelque chose que je n'arrivais pas à identifier. J'avais pourtant déjà manier ce genre d'aiguilles à tricoter un peu larges. Mais là quelque chose changeait. Déjà elle était plus longue que les armes à deux mains classiques. Donc plus lourde. Donc plus... Dieux. Différente quoi.

J'aurais sûrement tourné en rond encore de nombreux jours, jours que je n'avais pas, si mon ange (avouez que l'expression a du chien, non ? Vous allez voir, après ça portera réellement à confusion !) n'était pas venue me voir, un soir, tard, dans ma tente terreuse et glacée, adossée aux murs de l'arène pour se couper du vent, deux jours avant mon combat suivant. A son entrée je ne la reconnu pas. Pas d'ailes, pas d'armure, les cheveux fraîchement coupés, vêtue d'une tunique simple. Boitant un peu aussi, mais on le serait à moins. Ce qui m'a surtout frappé c'est l'innocente douceur de son visage. Ça crevé ma folie une première fois. Ça recommence. Je ne veux plus me réveiller.




Equipement

• Armes :
(Facultatif. En particulier pour les membres d'une armée ou pour les combattants à part. Décrit votre type d'armes, votre style de combat... voir "Infos relatives au Role Play")

• Monture :
(Facultatif. Voir "Infos relatives au Role Play")

• Familier/compagnon :
(Facultatif. Voir "Infos relatives au Role Play")
Et maintenant ?

• Où en êtes-vous ?
(La situation de votre personnage en ce moment, ses difficultés, son but... Peut aussi inclure une demande pour un RP spécifique de départ)

• Relations :
(Facultatif. Vos liens & connaissances avec d'autres personnages, joués ou non.)

• Autre(s) :
(Facultatif)


Et vous ?

• Où avez-vous trouvé le forum ?

(Non, je sais que ce n'était pas dans votre boite de céréales.)

• Avez-vous des suggestions concernant celui-ci ?

(Facultatif, mais j'accepte toute critique pour améliorer le forum !)

• Un petit truc à dire ?

(Facultatif, mais j'aime savoir le fond de votre pensée. Hé hé.)
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