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 Sur le fil de l'épée. [PV Danaliet Syrien]

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Wiltor AileTranchante

MISSIVE ENVOYÉES : 25


Sur le fil de l'épée. [PV Danaliet Syrien] Vide
MessageSujet: Sur le fil de l'épée. [PV Danaliet Syrien]   Sur le fil de l'épée. [PV Danaliet Syrien] Icon_minitimeMar 1 Juin - 9:33

    L'escouade chevauchait rapidement, dans la morne répétition du paysage, ses congères, ses flocons, ses conifères enneigés, ses rochers, son silence son froid. Rory fait partie de l'avant-garde, et il avance fièrement, tête haute et regards gonflés d'orgueil. Il se sent différent des autres, puisque lui, c'est le lieutenant lui-même qui l'a fait, et qu'il l'a ensuite choisi pour une mission aussi importante. Ils chevauchent presque côte à côte, et le jeune humain ne sait plus quoi faire pour être digne de la confiance de son chef. L'entraînement donné par le lieutenant à été éprouvant, et deux de ses camarades de formation n'ont pas tenu. L'un a baissé les bras... L'autre... Rory se demande parfois, en y repensant, si les damnés peuvent vomir. Il encourage des éperons sa monture à accélérer, un hongre au mauvais caractère, et part faire un tour en éclaireur. Rien de plus que de la neige, des pins, des empreintes d'anim... Une minute. Rory fais vivement s'arrêter son cheval, qui tente de se cabrer sous la surprise et la douleur. Le mort-vivant n'y prête pas la moindre attention, et observe les traces avec attention. Il n'est pas encore aussi doué que son capitaine d'escouade pour les lire, mais il se rends déjà compte que les empreintes appartiennent à un groupe de viking. Une dizaine, environ. Un léger frisson le parcourt. Qu'est-ce que ces barbares viennent faire par ici ? Vyrkä est encore à trois jours de chevauchée, avec des montures damnées... Faisant volte-face, Rory fonce vers son escouade pour les avertir de sa découverte, et ce n'est que lorsqu'il arrive en vue qu'il se souvient que foncer tête baissée vers sa troupe n'est pas la meilleure façon de faire lorsqu'on a repéré un ennemi. Il se morigéna intérieurement, mais il était trop tard pour changer son erreur, et il se repentirait plus tard. Apercevant l'imposante monture d'AileTranchante, il dirigea son hongre dans cette direction.


    Il sentait les cristaux de glace et les flocons de givre craquer, se compresser sous ses pas, tandis qu'ils progressaient, à pieds, le plus silencieusement possible. Les ordres avaient été clairs. Pas de survivant. Rory avait eu la responsabilité de mener l'attaque, et, si l'expérience se révélait concluante, l'escouade aurait un nouveau second. Levant la main avec lenteur, il leur fit signe de dégainer. Les lames huilées avec soin coulissèrent lentement, discrètement de leurs fourreaux. Uniquement des épées bâtardes, excepté le capitaine, qui se battait avec une épée à deux main. Tenant fermement sa propre lame, Rory se demanda une fois de plus d'où venant le goût du lieutenant de Dame Howlin pour ces armes, aussi appelée épées à une main et demie. Il vérifia rapidement les positions de ses futurs hommes, les recomptant mentalement. Leur accordant quatre secondes pour se préparer à leur tâche - et pour calmer sa nervosité - Rory ferma son poing, puis le baissa d'un coup sec. Les morts-vivants s'avancèrent sous les derniers arbres encerclant la clairière où les géants avaient établis leur campement. Rory se fit la réflexion qu'un ou deux archers auraient été très utiles, mais Wiltor AileTranchante était parti pour harceler les faubourgs de Vyrkä, semer la confusion et la colère, la douleur et le sang. Et lorsqu'on attaque une ville avec une seule escouade, il est absolument inutile d'emmener arcs et flèches, sauf si on tient à gêner ses hommes durant les phases de courses des diverses techniques de guérilla. Un cri rauque retentit soudain, plein de bière et de défi. Un barbare avait aperçu l'un de ses hommes, certainement en allant se vider de son trop-plein d'alcool. Rory fut impressionné par la vivacité avec laquelle ses hommes abandonnèrent la discrétion pour la rapidité. Se jetant lui aussi dans la clairière, il chercha des yeux un ennemi. Il savait qu'AileTranchante observait le tout de plus ou moins loin, et il voulait être l'un des meilleurs. Ne serait-ce que pour mériter de commander ces soldats de talent. Son épreuve se déroulait en ce moment même, car s'ils étaient mis en déroute, AileTranchante les avaient prévenus qu'il n'interviendrait pas. Il ne se battait que lorsqu'il y était obligés par la négligence de ses hommes, et ce soir était un test pour Rory. Il demeurerait invisible jusqu'à la victoire finale de ses troupes. Resserrant sa prise sur la poignée de son arme, Rory avança vers un grand guerrier blond armé d'une hache et d'une rondache renforcée de fer.



    Le jeune Rory semblait avide de faire ses preuves, et cela ravissait Wiltor. la transition du jeune homme s'était admirablement bien déroulée, et passer de l'armée humaine à l'armée damnée ne lui avait pas laissé d'autre séquelle, d'autre marque que cette cicatrices, sur le cou, témoin muet et intemporel de la décapitation sommaire du jeune homme. Confortablement installé sur une épaisse branche de sapin, camouflé par la frondaison, il observait le combat - on ne pouvait pas parler de bataille - se dérouler. Rory n'avait pas repéré la sentinelle, mais il semblait bien s'accommoder de ce handicap, et les hommes semblaient lui faire confiance. Même le capitaine s'était prêté de bonne grâce à la demande de Wiltor, preuve qu'il considérait le jeune Rory comme une recrue compétente. Wiltor sourit. De a chair à canon, mais de la chair à canon consentante et aimante.


    Wiltor marchait dans la nuit, concentrant ses pensées sur ses muscles morts mais puissants, les sentant bouger sous sa peau et tentant de sentir l'énergie aetherique qui les commandait, comme souvent lorsqu'il s'éloignait d'Undercity. Ces deux derniers jours avaient été satisfaisants, et la région grouillait littéralement de patrouilles ivres de ressentiment. Ayant entendu de la bouche de "prisonniers" qu'ils n'étaient pas les seuls recherchés, son contentement était légèrement amoindri, mais il était néanmoins content de lui-même, et, par extension, de l'escouade entière. Les soldats étaient d'humeur joyeuse, excepté Bör, qui avait le bras fendu sur toute la longueur. Cela guérirait, mais il y avait de quoi ôter le sourire aux plus pugnaces boutes-en-train. Continuant sa marche, il notait sur le sol les indices d'activité barbare. Des chevaux, des fantassins... Des chariots commerciaux... Un détail l'intrigua. Lorsqu'il s'avançait vers le Sud-Ouest, les traces s'estompaient, devenaient moins nombreuses. Cette irrégularité était la seule. Visiblement, dans cette direction se trouvait un endroit que les géants de Vyrkä évitaient, consciemment ou non. Freyja serait certainement intéressée d'apprendre ce qui pouvait repousser ces tas de muscles décérébrés... Il se mit en route, en petites foulées. La nuit commençait à peine, il serait de retour au camp avant le matin. Et, le cas échéant, les homes avaient leurs ordres. Les traces vikings continuaient à diminuer en nombre et à régresser dans le temps. Puis vint un moment où il n'y eut plus de traces du tout. Persuader de toucher au but, Wiltor ralentit et scruta le sol, les buissons, les arbres avec attention. Ne sachant pas ce qu'il cherchait, il aurait pu s'en rendre compte trop tard, car si les elfes sont naturellement doués pour la discrétion et le respect de la nature, ceux-là avaient un talent certain. S'interrogeant quant à la raison qui pouvait bien pousser des Sylvaniens à s'aventurer si près de Vyrkä sans y entrer, à se cacher ainsi et surtout... A décourager manu militari tous les vikings des environs... Précautionneusement, Wiltor s'avança entre les arbres et les fossés, se frayant tant bien que mal un chemin silencieux dans la végétation hostile à toute traversée. Il y parvint cependant, et fut récompensé de ses efforts apercevant le dos de deux sentinelles qui n'auraient pas pu manquer de le voir, quels qu'aient pu être ses efforts de discrétion, s'il avait emprunté un chemin, visiblement le seul, qu'il n'avait même pas remarqué. Il compta une petite quinzaine d'elfes, visiblement habitués à vivre durement. Donc, ce camp était permanent. Ces tentes étaient de toute façon trop complexes et solides pour qu'il en soit autrement. La lune et ses innombrables filles d'argent donnaient à l'endroit une allure étrange, que venait briser les vives flammes d'un feu. Un feu... Après tout, les vivants subissent le froid. Et puis, le feu rassure. Mais une sentinelle à côté du feu est une sentinelle aveuglée, qui ne voit pas très loin... Mais s'il n'existe qu'un seul chemin, évidemment... Tous avaient une lame et/ou un arc à portée de main, perpétuellement. Wiltor hocha la tête pour lui-même, fredonnant tout bas une chanson pour enfant, dont les paroles avaient été changées pour parler de sang, de folie et d'une poupée éventrée, la chanson de Sally, la petite fille aux yeux rouges. Sa chanson préférée. Il l'avait inventée lui-même. Il dégaina lentement, très lentement, la lame noire que lui avait offerte sa maîtresse. Pensant à elle, il formula une fois de plus le souhait que la cicatrice, sur sa main, ne disparaisse pas totalement. Qu'il puisse garder une marque de ce délicieux moment. Il s'ébroua, ramenant ses pensés sur le moment présent, s'apprêtant à bondir...
    ... Quand les elfes se redressèrent tous, en réponse à un cri, et se dispersèrent immédiatement dans les broussailles encadrant la clairière. Peste et sang chaud ! Il se laissa glisser dans une ravine, puis parcourut une dizaine de mètre avant de s'arrêter, aux aguets, à l'affut du moindre bruit.
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Danna Ewracht

Danna Ewracht

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MessageSujet: Re: Sur le fil de l'épée. [PV Danaliet Syrien]   Sur le fil de l'épée. [PV Danaliet Syrien] Icon_minitimeMar 1 Juin - 17:33

Que la vie est dure ! Les vikings n'empruntent guère plus le chemin qui les mène à nous. Enfin, l'accès de Sylvan leur est bloqué. Dois-je m'en réjouir ? Pourquoi est-ce que j'aide cette cité qui m'a banni ? Je n'en sais rien, et ce n'est pas grave. Vérifiant que mon épée est toujours sur ma hanche, et bien à portée de main, je me lève puis part en direction de la forêt, laissant le camp à mes hommes.

La douce lumière de la lune s'éclate en des milliers de rayons contre les arbres de cristal, m'offrant un magnifique spectacle d'une beauté à coupé le souffle, pour ceux qui y faisaient attention. Mais je ne lui accorde aucun regards, car je suis perdu. Perdu dans mes pensées les plus profondes. Je repense à mes compagnons, à leurs raisons de me suivre. Je n'ai jamais souhaité être chef, il y a beaucoup trop de responsabilités, et moins de libertés. Mais je fais avec, pour leur plus grand bien.

Je continue ma ronde. Quelques anciennes traces de vikings, que l'on a tué pendant leur traversé de ces bois. Je me souviens qu'un des vikings n'était pas tout à fait mort. Je lui ai proposé d'abréger ses souffrances, à condition qu'il me dise ce qu'il connaissait de ces bois. Il m'avait alors raconté qu'il était comme maudit, qu'aucun des gens de son peuple y étant entré n'en était ressorti. Il était un prisonnier, à qui l'on accorderait sa liberté si il trouvait le responsable de ces "atrocités". Comme promis, je l'avais tué, en plantant sa hache dans sa tête.

Ayant retrouvé mes esprits, je me remet à marcher. La nuit est fraîche, et dénuée de vent. La forêt, quand à elle, est silencieuse, calme, reposante. Comme si elle pleurait des morts, ou en accueillait. J'éprouvais un malaise, me sentant mal, la tête tournant. J'ai un mauvais pressentiment, comme si quelque chose allait arrivé à mes frères d'armes. Je commence à courir, à travers les branches pour gagner du temps.

Tout de suite, je remarque de fraîches traces de pas. Je prends le chemin, presque invisible. Sur la droite, je vois comme une ombre menaçante, prête à bondir. Un sentiment de malaise m'envahit. On dirait un elfe, mais bizarre. La peur fait une brève apparition, me ramenant à la réalité du monde.


COUREZ ! FUYEZ VITE !

M'ayant entendu, mes compagnons se dispersent dans les bois environnants. Je guette l'ombre, et la vois partir. Je la suis en courant, silencieusement.

Je prends mon arc, et prépare une flèche. Je continue à courir, et m'arrête soudain. L'ombre s'est elle aussi arrêté, comme si elle savait que j'étais là. Je décoche la flèche, vise, tire.

Le doux sifflement de la flèche transperçant l'air a dû l'avertir, car il l'évita. Il me repère tout de suite. N'étant pas camouflé, je saute du talus sur lequel je me trouvais, dégainant mon épée. Ses yeux brillent d'une étrange lueur, et sa peau est blafarde. C'est tout de même un elfe. Mais mort. C'est un mort-vivant. Un damné. Un serviteur de Freyja Howlin, la première et la chef, la vénérée. Je dois me méfier. Il doit être redoutable, et son épée tranchante.


Qui êtes-tu, et que fais-tu ici ? Ces terres ne sont pas pour toi, ni pour les tiens, ni pour ta reine. Tu ne trouveras rien d'autre ici que la mort que je te ferais subir. Pars tout de suite, et je ne te chasserai pas.

Je doute qu'il va m'écouter, mais il faut bien essayé. Levant mon épée, je me prépare à parer une attaque, et si jamais il n'attaque pas, cette posture peut aussi me permettre de m'élancer vers lui. Qu'il vienne, je me sens prêt.
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Wiltor AileTranchante

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MessageSujet: Re: Sur le fil de l'épée. [PV Danaliet Syrien]   Sur le fil de l'épée. [PV Danaliet Syrien] Icon_minitimeJeu 17 Juin - 9:04

[HRP] Je sais, c'est court. Navré pour l'attente.[/HRP]



    Ces damnés maraudeurs s'étant parfaitement dispersés, Wiltor n'avait réussi à noter la direction prise que de deux d'entre eux, et n'avait même pas essayé de suivre leurs déplacements sous les frondaisons. C'était en pensant à cela et réfléchissant à la meilleure manière de les rassembler qu'il entendit le bref claquement suivit d'une vibration qui annonçait la relâche d'une corde d'arc. En arrière, à droite. Wiltor pirouetta et passa brièvement derrière un arbre, souriant. sa pommette était marquée d'une fine ligne vermeille, là où le fer de la flèche avait mordu sa chair. Un elfe saute du talus depuis lequel il a tiré, ayant visiblement déjà abandonné son arc, et dégaine une épée longue d'une facture admirable, dans une position plutôt bonne. Wiltor laisse échapper un petit rire, avant que son adversaire, encore caché par l'ombre des arbres, ne prenne la parole :

    - Qui êtes-tu, et que fais-tu ici ? Ces terres ne sont pas pour toi, ni pour les tiens, ni pour ta reine. Tu ne trouveras rien d'autre ici que la mort que je te ferais subir. Pars tout de suite, et je ne te chasserai pas.

    Un silence de quelques secondes flotta entre les deux elfes. un temps où pas un seul animal ne fit de bruit, comme s'ils savaient que l'heure était grave... Où comme s'ils avaient tous fui un lieu de bataille bruyant. Wiltor leva lentement la lame de son épée noire, reproduisant à l'identique la garde de l'ombre sylvestre en face de lui. Pendant encore quelques secondes, pas un bruit ne régna, le silence prenant totalement possession du tableau étrange d'un elfe loin de chez lui, dans un camp en pleine forêt, armé d'une épée longue, face à un autre elfe, encore plus loin de ses origines, aux yeux luisants et armé d'une épée bâtarde entièrement noire. Ensemble d'éclaireur et uniforme en cuir rouge. Les deux elfes semblaient deux reflets d'un miroir étrange. Puis AileTranchante prit la parole à son tour, modérant sa voix pour qu'elle ne porte pas beaucoup plus loin que son interlocuteur.

    - D'ordinaire, on ne tente pas d'être poli envers ceux qu'on a essayé de tuer... A moins de ne pas en être capable. Mais la flèche voulait peut-être dire bonjour ? fit-il avec un sourire sardonique. Il fit un pas sur le côté, et grogna en voyant que l'autre suivait le mouvement presque à la perfection. Dieux, si il avait des soldats comme ça ! Il se lécha rapidement les lèvres et reprit : Je suis Wiltor AileTranchante, venu rapporter quelques barbares à Dame Howlin... Et former de nouvelles recrues.

    Il avança brusquement, et les lames s'entre-choquèrent bruyamment. Tourbillonnant sur-lui-même, il porta une série d'attaques, du tranchant et de la pointe, par une ou deux mains, à chaque fois en un endroit différent. Tous ses coups furent déviés ou parés. Son adversaire haletait, mais Wiltor en aurait sûrement fait de même... S'il avait ressenti le besoin de respirer. Il reprit la parole avant que l'elfe ne contre-attaque.

    - Tu te défends bien. Et tes hommes sont compétents. Je suis sûr qu'on pourrait s'entendre... Il recula d'un pas et adopta une garde purement défensive. Qu'en dis-tu ?
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Danna Ewracht

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MessageSujet: Re: Sur le fil de l'épée. [PV Danaliet Syrien]   Sur le fil de l'épée. [PV Danaliet Syrien] Icon_minitimeVen 2 Juil - 16:30

[Désolé de l'attente de mon côté aussi]

Le silence. A des moments, il est paisible, à d'autres, reposant. Ici, il est lourd. Lourd de menaces sourdes pour les oreilles inattentives. Il faut que je fasse attention.

Il se met en posture. Il dégaine son arme, une épée batarde noire, enfin je crois. Et il reproduit à la perfection ma posture. Il est doué. Peu de gens peuvent reproduire cette posture. Ceux qui la maitrisent sont le plus souvent de forts adversaires, et des personnages haut-gradés dans quelque armée que ce soit.

Il parle. Il a l'air d'avoir de l'esprit, c'est déjà ça. Au moins, ce n'est pas juste une carcasse de chair morte qui est animée.


Pourquoi être poli envers ceux qui ont essayé de tuer mes compagnons en les prenant par surprise ? Je doute que tu sois poli envers ceux qui pénètrent dans kes manoirs de l'effroi, je me trompe ?

Il fait un pas de côté, presque imperceptible. Je le suis, il faut bien que je reste dans le bon axe, qu'il ne m'attaque pas sur le côté. Il reprend la parole. Il se présente comme étant Wiltor Ailetranchante. Ce nom me dit quelque chose. Mais bon, pas le temps de fouiller ma mémoire, on est un peu en pré-combat. Et il ne va pas tarder à attaquer.

Ca y est, il se lance et donne un coup. Je le pare assez facilement et tout le monde aurait pu en faire de même. Mais il se relance déjà à l'attaque, donnant des coups partout. Il est rapide. Néanmoins, je le suis aussi, et je réussis à tout parer ou dévier. Il est passé à la vitesse supérieure, j'aime ça. Mais il s'arrete et reprend la parole. Dommage, j'aurais aimé continuer. Sauf que je commence à fatiguer, et lui non.

Il me complimente. Ainsi que mes hommes. J'en reviens pas, il me propose une... Entente ?


Merci du compliment, mais j'ai été à bonne école. Surement la même que la tienne d'ailleurs. Donc, si je comprend bien, tu me proposes une sorte d'alliance. Donnes-moi quelques bonnes raisons d'accepter, et le but de cette entente, car là, je ne vois pas très bien ce que je pourrais t'apporter et inversement.

Je m'élance sur lui, lui porte un coup sur le torse qu'il dévit aisément. Je profite de l'élan pour tourné et lui donné un autre coup sur l'épaule gauche. Cette fois-ci, il le pare. Je recule et reviens, et cette fois j'y vais presque à fond. Je donne des coups partout, je feinte, mais soit il dévit, soit il pare. Aucun de mes coups ne le touche, même si des fois il a du mal. Voyant que je n'arrivais à rien, j'arrete et recule, et comme lui, j'adopte une posture défensive. Il faut que je reste prudent.

Toi aussi tu te défends bien. J'ai enfin trouvé un adversaire qui est à peu près du même noveau que moi. Je suis content, mais tu ne me tueras pas, car tu crois que je pourrais t'être utile. C'est ça ? Non, tu n'hésiterais pas, car comme ça ta Dame me transformera.
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Wiltor AileTranchante

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MessageSujet: Re: Sur le fil de l'épée. [PV Danaliet Syrien]   Sur le fil de l'épée. [PV Danaliet Syrien] Icon_minitimeJeu 8 Juil - 10:07


    Wiltor se lèche de nouveau la lèvre supérieure. L'elfe a testé ses défenses avec brio et inventivité, poussant le lieutenant à sa limite de contrôle. Il était à deux doigts de lancer un assaut violent, irrépressible et sanglant. Raffermissant sa prise sur la garde de sa lame, il se força à faire un pas en arrière. L'autre termina de parler.

    - Mais tu ne me tueras pas, car tu crois que je pourrais t'être utile. C'est ça ? Non, tu n'hésiterais pas, car comme ça ta Dame me transformera.

    - Même pas, Sylvanien... Te ramener assez rapidement pour que ton corps soit récupérable nécessiterait que je m'en charge moi-même, ce qui n'est pas envisageable... Et ça suppose aussi qu'il soit dans un état décent.
    - sourire carnassier - Mais pour ce qui est de l'école des armes... J'ai largement contribué à l'enseignement que tu as reçu.

    Relevant sa lame, il se décala d'un pas sur la droite, ouvrant sa garde volontairement. Si l'elfe en profitait, Wiltor risquait de voir son bras gauche mis hors d'usage pour un bon moment. Mais un dialogue entre deux assoiffés de sang, par-dessus deux lames forgées pour tuer n'était pas le meilleur moyen de nouer des relations durables.

    - Cela dit, je vais préciser ma pensée. Il ne s'agit pas de vous incorporer à notre glorieuse armée, dit-il avec un sourire dans la voix qui n'atteignait pas ses yeux. Il s'agirait plutôt d'une sorte de contrat de mercenariat régulier. Wiltor para l'attaque soudaine de l'elfe, virevolta autour de lui et repris son monologue derrière lui. Vous seriez libres de mener vos vendettas contre Vÿrka comme bon vous semblera, vous bénéficieriez d'un passe-droit et d'une protection envers les forces damnées, et vous auriez droit à un accès limité à certaines ressources de campagne. Undercity vous paierais selon la modalité de votre choix, en échange de simples informations et de quelques missions rémunérées indépendamment. Vous gardez la possibilité de vous dégager de cette entente quand bon vous semble, à condition de n'avoir pas de mission en cours. Il vous sera certainement "proposé" à vous, ainsi qu'à vos vétérans, d'entraîner quelques-unes de nos recrues. en échange, je suis disposé à vous céder quelques guerriers damnés.

    L'elfe sourit, puis bondit en arrière, effectuant un salto arrière, se réceptionnant sur une branche de pin couverte de neige, puis bondit par-dessus l'elfe, échangeant deux passes d'arme avec lui avant de toucher le sol et se remettre en garde.

    - Tu l'as certainement deviné, fils des arbres, j'ai les moyens de tenir de tels engagements. Maintenant dis-moi, allons-nous nous faire confiance, ou bien regarderais-je la neige se gorger de ton sang ?

    Il sentait la brise faire voleter ses longues mèches blond sale, y déposant des flocons, ainsi que sur sa combinaison de cuir rouge. D'après le ciel, il lui restait environ trois heures avant de devoir retourner retrouver son escouade et estimer les résultats. Sa lame, entre ses mains, semblait murmurer en lui toute l'envie de sang et de tuerie qu'il refrénait avec tant de difficulté. La neige semblait éviter de se poser sur la lame, ou en tombait sans y laisser la moindre trace, comme le faisaient le feu, l'eau, la terre et la poussière. Jamais de rouille non plus. Wiltor étudia son adversaire froidement, en attendant sa réponse. Il s'agissait vraisemblablement d'un renégat, qui ne disposait d'aucune aide de la cité de l'Arbre. La promesse d'un soutien régulier avec peu d'entraves devrait certainement l'intéresser, et ses guerriers aussi. Wiltor se fichait éperdument du résultat de cette cogitation, car quoi qu'il advienne, il serait satisfait. Ou bien il apportait à sa Reine d'excellentes nouvelles, ou bien il se délectait du sang d'un adversaire de talent. Ensuite, il ordonnerait peut-être à ses troupes de poursuivre les fuyards.
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Danna Ewracht

Danna Ewracht

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MessageSujet: Re: Sur le fil de l'épée. [PV Danaliet Syrien]   Sur le fil de l'épée. [PV Danaliet Syrien] Icon_minitimeDim 18 Juil - 10:03

Alors comme ça, il ne pourra pas me transformer en damné... Mais bon, c'est juste sa parole, je ne peux en être sûr, il peut très bien me mentir pour que je me relâche. Ca s'est déjà vu.

Il dit aussi, si j'ai bien compris, qu'il a contribué à mon enseignement... Wiltpr Ailetranchante... C'est vrai que ça me dit quelque chose... Je me souviens ! Un ancien capitaine de l'armée elfique, devenu maintenant damné. Il y a de cela environ vingt ans, si je me souviens bien. Le conseil n'a pas vraiment aimé. En tout cas, il a l'air d'avoir changé. Mais je ne peux as trop en juger, je ne l'ai jamais connu. C'est vrai, en tout as, que l'enseignement de l'armée elfique fait souvent référence à des tactiques de Wiltor, même si les enseignants ne disent pas souvent son nom. Juste la première fois, et encore, je pense que c'est parce que j'ai demandé... Mais bon, passons.

Revenons à ce qu'il me dit. Je n'intégrerais pas l'armée d'Undercity, encore heureux. C'est une bonne chose, enfin je pense. Un contrat de mercenariat régulier ? Pourquoi pas, il faut voir les modalités. Les damnés ne nous tueraient pas, on pourrait continuer à attaquer les troupes de Virkä, on bénéficierait de ressources, et tout cela en échange de quelques missions et informations ? J'ai un doute là, mais c'est une très belle offre. Sachant en plus que les vikings deviennent de plus en plus rares ici... Mais ils nous demanderaient quoi ?


Quand tu dis "missions", ce serait quelle genre de missions ? Même question pour les "informations". Et tu me demandes aussi d'entraîner quelques recrues. Ce serait quel nombre ? Et sur quelle période de temps ? Et si on se dégage de cette offre, que se passe-t-il ?

Comme tu le vois, j'ai beaucoup de questions, mais ton offre m'intéresse beaucoup.


Juste après que j'ai parlé, il bondit sur une branche, derrière, sauta, cette fois en ma direction et alla derrière moi, en donnant quelques coups au passage. Et d'après ce qu'il me dit, il me tuera si je dis non. Et je suis sûr que je ne pourrai pas tenir longtemps contre lui. On est à peu près du même niveau, et je me fatigue, contrairement à lui. Il faudrait que j'ai beaucoup de chance pour m'enfuir.

Je baisse ma lame. Il faut que je récupère un peu, mais sans le faire voir sur mon visage. Vu que j'ai dit être intéressé par son offre, il ne m'attaquera pas. Au quel cas, je me prendrais un sérieux coup. Mais bon, je prends le risque, je ne pourrais pas tenir longtemps si je ne me repose pas un peu.
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MessageSujet: Re: Sur le fil de l'épée. [PV Danaliet Syrien]   Sur le fil de l'épée. [PV Danaliet Syrien] Icon_minitime

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